Ecologie & Citoyenneté

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Pourquoi prendre soin de soi est important

C’est en prenant soin de soi-même, de notre «nous intérieur» que nous pouvons aider les autres. La transition commence à l’intérieur pour ensuite illuminer l’extérieur. Seule une personne heureuse peut amener le bonheur autour d’elle.

Sachant que nous faisons intégralement partie de la nature, il serait temps que – comme une plante – nous nous épanouissions, car prendre soin de soi, c’est prendre soin de la nature, du monde et même de l’univers qui nous dépasse complètement (certain·es diront Dieu, le Tout, la Vie).

Si vous voulez prendre soin de vos proches, de chaque personne, de votre jardin, de la nature, commencez par cultiver la vie qui est en vous. Écoutez ses attentes: vous êtes comme une plante qui a besoin d’eau, de nutriments et de soleil, de façon équilibrée.

Et vous, quels sont vos véritables besoins pour vous épanouir?

N’oubliez pas, soyez le changement que vous souhaitez voir dans le monde et devenez la meilleure version de vous-même, passez de bourgeon à fleur, de chenille à papillon.

Prenez soin de vous, de chaque cellule de votre corps. Cela doit être et devenir votre priorité. Ensuite, vous répandrez le bonheur autour de vous.

Bonne route!

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La commune d’Échallens face à la transition écologique

Ces dernières années, la prise de conscience de l’urgence écologique et climatique s’est considérablement étendue. La crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19 a bouleversé nos sociétés et occupe maintenant le devant de la scène. De nombreuses voix se sont élevées pour souligner que ces deux éléments ne sont pas sans lien et que l’un ne peut faire oublier l’autre. Les changements et les contraintes imposé·es dans nos habitudes de vie afin de ralentir la propagation du virus et les effets de cette crise sur l’économie – dont l’ampleur reste encore incertaine — montrent, d’une part, la fragilité de nos sociétés et, d’autre part, qu’il est possible de prendre des décisions fortes (confinement de la population, fermetures des espaces publics, mise à l’arrêt du trafic aérien et d’une partie de l’économie…). Des décisions prises par les autorités politiques nationales et mises en œuvre par les grandes entreprises, les deux mêmes qui étaient accusées peu avant de ne pas agir avec suffisamment de conviction contre l’urgence écologique et climatique.

Face à l’échelle planétaire du dérèglement climatique et de l’érosion du vivant, nous pourrions nous demander ce que pourrait changer l’action d’un village du Gros-de-Vaud. Nous pourrions dès lors nous résigner, individuellement et collectivement; nous dire qu’il est probablement trop tard et que toutes nos actions personnelles et villageoises ne seraient que des gouttes d’eau dans l’immensité des océans. Or, le colibri de la fable nous susurre qu’il revient à chacun·e de faire sa part, à son échelle, aussi minime puisse-t-elle paraître. Mais, surtout, le problème est que nous nous tromperions totalement.

Nous portons dans notre groupe la conviction profonde que ne pas détruire la planète, c’est aussi ne pas se détruire soi-même.

Nous avons la conviction profonde que la transition écologique, si elle doit passer par des contraintes et des renoncements, ne signifie pas pour autant que nous devions vivre plus difficilement. En réalité, il suffirait de se contenter du niveau de vie des années 1960 pour garder nos émissions nuisibles sous contrôle. Y était-on plus malheureux?

Nous avons la conviction profonde d’avoir les moyens d’agir.

Nous avons la conviction profonde que l’Humain a avant tout besoin de se reconnecter à la Terre et à la Nature, aux autres Humains, à soi-même, à son intériorité; besoin de retrouver le bien-être et la joie profonde, de redonner du sens à son travail, à son quotidien et à sa vie.

L’échelle du village ­–­ de la petite ville – est particulièrement pertinente pour relever les défis qui nous attendent. C’est le lieu parfait où les citoyen·nes peuvent réinventer leur manière de vivre et avoir une action directe sur leur environnement immédiat, à plus forte raison si les institutions communales leur en donnent la possibilité.

Nous portons l’espoir d’un Échallens plus vivant, plus vert et plus calme, intergénérationnel, solidaire, où chacun·e peut trouver sa place selon ses aspirations et ses convictions personnelles, dans le respect du bien commun. Nous portons l’espoir d’un Échallens dynamique par ses activités économiques locales, par le bien-être et la santé de ses habitant·es. Voilà la définition même de la communauté villageoise et urbaine: dépasser les individualismes pour recréer une communauté qui fait sens. Échallens a tout à gagner et rien à perdre à s’engager sur ce chemin.

Un territoire de presque 6’000 habitant·es est un très bon échelon pour s’investir localement. Il y est possible de briser l’anonymat qui peut exister dans les grandes villes. Il y est plus facile de rencontrer les habitant·es et les gens qui y travaillent, de créer des réseaux et d’avoir un impact sur son environnement direct. Cela donne la possibilité d’agir au plus près des gens, en favorisant des liens plus directs entre la population et les autorités politiques.

L’échelle est également très bonne pour réaliser des actions concrètes, dont chacun·e peut percevoir des effets positifs pour elle-même ou lui-même et pour la collectivité. Parmi ces actions: des démarches participatives offrant, par exemple, la possibilité de mettre les habitant·es au cœur de la prise de décision politique et de l’action publique. Cela facilite aussi la mise en place d’une économie circulaire, basée sur la confiance.

La petite taille relative d’Échallens en fait une «ville des courtes distances». Toute sa zone à bâtir (à env. 95%) tient dans un cercle d’un rayon d’un kilomètre, que l’on peut parcourir théoriquement d’un bord à l’autre par le milieu en 20 minutes. À l’intérieur de ce cercle, on ne peut que constater la diversité existante des fonctions et activités offertes, à portée de pied et de roues (de vélo): commerces, services publics, équipements publics, espaces verts, campagne… Cette ville des courtes distances est déjà là, sans infrastructure lourde à déplacer, sans lacune dans les fonctions fondamentales. Avec la hiérarchie urbaine qui fait d’Échallens un centre régional, bien desservi par le réseau de transports en commun, la ville des courtes distances que les urbanistes de maintes agglomérations bataillent pour mettre en œuvre est déjà ici, toute prête! 

Nous ne pouvons évidemment pas oublier les forces vives de demain: la jeunesse challensoise. Soyons à la hauteur de son enthousiasme!

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Qu’est-ce qu’une écologie intégrale?

Les activités humaines ont une très grande influence sur la planète et nous avons dépassé les limites de ce qu’elle peut supporter. Tout est déstabilisé, tout peut disparaitre. Nos besoins essentiels tels que respirer, boire, se nourrir sont menacés. Conserver une terre habitable doit devenir notre priorité: c’est une question de vie ou de mort et c’est pourquoi nous encourageons chacun·e à s’engager.

Nous sommes toutes et tous vulnérables, même en Suisse, même à Échallens. Fermer les frontières, les villages ou les jardins ne sert à rien: nous devons travailler ensemble, avec nos voisin·es, à trouver des solutions pour vivre en harmonie et en paix ensemble, dans et avec la Nature.

Nous voulons protéger la vie, les paysages, les ressources naturelles, les coins de nature sauvage, notre santé, notre nourriture.

Malheureusement, face à celles et ceux qui veulent protéger la vie se trouvent des personnes et des organisations qui la détruisent, parfois sans le savoir. Certaines le font de manière consciente. Ce sont les mafias et les terroristes, les puissances financières, les gouvernements corrompus et des entreprises légales. Sans oublier, en Suisse, dans notre pays démocratique, les lobbies industriels!

Il y a aussi toutes les destructrices et tous les destructeurs qui s’ignorent, qui pensent qu’on peut continuer de vivre comme on l’a toujours fait, qu’il n’y a pas de limite. Elles et ils préfèrent se mentir plutôt que de voir la vérité en face. Elles et ils parlent de «croissance verte», entre autres. Croître, gagner toujours plus d’argent, c’est continuer à consommer de l’énergie, transformer la matière et polluer.

Actuellement, aucune force politique en place n’a réellement pris en compte le problème du dérèglement climatique, alors que nous avons à peine le temps d’agir pour maintenir notre planète viable. Le pouvoir en place croit probablement qu’il est impossible de changer de trajectoire, tant les changements doivent être importants et rapides.

Avec le groupe Écologie & Citoyenneté, nous pensons que le changement est possible si nous mettons l’écologie au centre de toutes les décisions politiques, car le respect de la Terre doit être notre priorité à tout point de vue.

Pour pouvoir appliquer l’écologie intégrale dans tous les domaines, les questions suivantes doivent se poser avant chaque décision: 

  1. Est-elle bénéfique, neutre ou nuisible pour le respect des limites planétaires?
  1. Qu’apporte-t-elle au bien-être collectif et avec quelles conséquences?
  1. Nous place-t-elle sur la bonne trajectoire à moyen et à long terme?

 Pour pouvoir changer de cap, nous devons agir ensemble. Voilà pourquoi notre deuxième pilier est la démocratie participative. «Un immense travail commence. Il a besoin de l’expertise des citoyen·nes, du savoir des scientifiques et des intellectuel·les, de l’énergie des militant·es, des compétences de toutes les actrice et tous les acteurs de la vie sociale et économique qui savent qu’il n’y a pas tâche plus urgente.» (Delphine Batho, Écologie intégrale, Le manifeste, éditions du Rocher 2019, p. 52.)

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Démocratie participative: pourquoi et comment ça marche?

L’humanité se trouve à un moment clé de son histoire, celui d’engager la transition, c’est-à-dire celui de la bifurcation vers une société qui ne se focalise plus sur l’opulence matérielle, mais tend à la recherche de l’épanouissement humain en respectant les limites de la biosphère. Alors que la nécessité d’opérer le changement est très documentée, les actions concrètes se font attendre. De nombreuses citoyennes et de nombreux citoyens veulent prendre leur destin en main, et la démocratie participative est l’un des moyens idéaux pour cela. 

La transition implique de grands changements et des décisions radicales. Il y a un risque réel pour la démocratie quand les décisions nécessaires viennent uniquement d’en haut. Nous avons la conviction que la résilience de notre société passe par une prise en compte des enjeux écologiques et par l’inclusion de la population dans les prises de décisions et les actions à mener. La transition réussira si les citoyen·nes se mobilisent et si nos dirigeant·es agissent, à tous les échelons.

La démocratie écologique permet de répondre aux problèmes écologiques contemporains, tout en garantissant le respect des droits humains fondamentaux et en assurant la participation de toutes les composantes de la société à la définition des solutions. La conception de la démocratie ne doit pas seulement se résumer aux institutions et aux élections: elle doit être appréhendée plus globalement comme un «espace de délibération publique» (Amartya Sen), comme une réponse au risque de désolidarisation de nos sociétés. Elle est un levier pour passer de la satisfaction des intérêts particuliers à celle de l’intérêt général.

Est-ce qu’il suffit pour cela de demander leur avis aux gens sur tous les sujets?

Non, car ce serait une vision trop réductrice de la participation. La juxtaposition des avis de chacun·e ne convient pas pour construire un projet d’avenir commun. La participation a du sens si les individus s’assemblent pour faire converger les points de vue et les renforcer, faire émerger une prise de parole citoyenne et solidaire. Elle permet de construire ensemble une vision plus solidaire de la société, une solution pour donner à la population les moyens d’agir.

La participation peut se décliner sous de multiples formes, mais quelques points sont fondamentaux:

  • Définir les objectifs: où veut-on aller et que souhaite-t-on obtenir?
  • Définir le cadre: on ne part jamais d’une page blanche, il y a un historique, des contraintes, des risques et des chances.
  • Assurer la représentativité afin que ce ne soit pas toujours les mêmes personnes qui participent: (celles qui ont déjà un avis tranché, qui savent bien défendre leur point de vue ou qui ont du temps). Il s’agit d’aller chercher une vraie représentativité de la population concernée. Pour cela, le tirage au sort est un bon moyen. On peut même procéder à des tirages au sort «stratifiés», ce qui permet de maintenir une représentativité entre les classes socio-économiques, les genres, les âges. On évite ainsi un biais courant en politique: que soient représentés majoritairement des hommes, âgés, souvent de formation universitaire et relativement aisés.
  • S’assurer d’une gouvernance participative: garantir un suivi et une réalisation de ce qui a été décidé.

Soyons clair·es: nous ne voulons pas remplacer le système démocratique en place, qui est essentiellement représentatif, mais simplement le compléter quand c’est utile, le rendre plus performant et inclusif, pas forcément sur tous les sujets!

Le résultat, nous en sommes convaincu·es, sera que:

  • Les personnes appelées à participer à l’élaboration de nouvelles règles, qui participent à la mise en place de nouvelles infrastructures ou services seront plus enclines à suivre ces règles, à utiliser ces infrastructures et services à bon escient.
  • Faire participer davantage de personnes concernées par les décisions politiques permet d’améliorer ces décisions, car les besoins sont mieux pris en compte. De plus, un cercle vertueux de la participation se met en place: les participant·es sont de plus en plus convaincu·es du processus et développent des expertises citoyennes.
  • Quand il faut prendre des décisions difficiles, le fait qu’elles aient été proposées par un groupe non-élu, mais représentatif rendra ces décisions plus légitimes aux yeux de tou·tes.
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Qui sommes-nous? Comment notre groupe fonctionne-t-il?

Le mouvement appelé «Écologie & Citoyenneté» a vu le jour en automne 2020, à Échallens. Il réunit des habitantes et habitants porté·es par des idéaux d’écologie intégrale et de démocratie participative. Il est ouvert à toutes et tous sans limite d’âge.

Nous plaçons notre action autant dans la mobilisation citoyenne que dans un engagement politique institutionnel. Nous fonctionnons comme un groupe de réflexion, un laboratoire d’idées à l’échelle communale, et présentons aussi deux candidates à la municipalité et six au conseil communal.

Pour nous, la protection du Vivant surpasse tout clivage politique gauche/droite classique: elle a une dimension universelle. La dégradation de l’environnement concerne de manière indistincte l’ensemble de la population, par exemple la pollution de l’eau potable au chlorothalonil à Échallens fin 2019.

Pourquoi avoir constitué un nouveau groupe pour les élections?

Il existait déjà des formations à Échallens, dont certaines avec aussi des idéaux écologiques et humanistes. Mais en plus de ces idéaux, nous voulions expérimenter une autre forme de gouvernance que celle généralement en place au sein des partis traditionnels. Notre groupe fonctionne de façon horizontale et partagée. Ainsi, nous n’avons pas de hiérarchie ou de comité. En ce qui concerne le financement, chacune et chacun peut contribuer aux frais de manière libre et consciente.

Nos réunions, annoncées sur notre site web et sur les réseaux sociaux, sont ouvertes à toutes et tous, sans qu’il soit nécessaire d’annoncer sa présence ou d’excuser son absence. Nous construisons l’ordre du jour sous forme participative au début de chaque séance. Toute personne peut exercer, à son tour et volontairement, les tâches d’animation, de rédaction du compte-rendu et de garde du temps. En d’autres termes, nous concrétisons ce que nous prônons à une échelle plus large, fondée sur la confiance, l’inclusivité, le partage des responsabilités, le respect, la solidarité, la transparence. Notre fonctionnement s’inspire de mouvements en faveur de la transition écologique et de groupes militants.

Pourquoi s’engager
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Pourquoi s’engager?

Durant des décennies, génération après génération, les parents croyaient à un monde meilleur pour leurs enfants. Ils ont travaillé dur pour ça, ils ont cherché l’énergie nécessaire là où ils la trouvaient. Ce faisant et sans s’en rendre compte, ils ont créé un système où l’on prend à la nature ce qu’elle a mis des millions d’années à accumuler: charbon, pétrole et autres ressources fossiles et minérales.

Depuis une quarantaine d’années, le phénomène du dérèglement climatique est connu, l’impossibilité de continuer la croissance économique exponentielle est évidente. Mais elle s’est poursuivie, avec son lot de conséquences: disparition d’espèces sauvages, empoisonnement de notre environnement, exploitation des populations défavorisées, phénomènes climatiques extrêmes…

La situation aujourd’hui

Les études sur le fonctionnement et les effets du dérèglement climatique sont plus nombreuses que jamais. On a déterminé que nous sommes en plein cœur de la sixième extinction de masse du vivant. La sixième de toute l’histoire de la Terre!

Aujourd’hui, cela fait cinq ans que les nations du monde ont déclaré, à Paris, qu’elles allaient changer tout ça. Elles se sont fixé des objectifs et des délais, en accord avec le monde scientifique.

Mais la situation a continué à s’empirer. Le vivant recule, les océans montent, les glaces fondent, des populations sont chassées de chez elles. Les émissions de gaz à effet de serre n’ont fait qu’augmenter: jamais il n’y en a eu autant par année (exception faite de la parenthèse « Covid », qui est temporaire).

 

Illustration 2 : Écarts de température à la moyenne 1961-1990 en Suisse pour chaque année depuis 1864. Les années en dessous de la moyenne sont en bleu, les années au-dessus de la moyenne sont en rouge. La partie inférieure du graphique montre les écarts à la moyenne sur une décennie avec les colonnes colorées en bleu ou en rouge.

 

Nous voilà à un point où les conditions d’habitabilité même de la Terre sont en péril. Les projections sont plus alarmistes les unes que les autres, en tenant compte des engagements pris, en tenant compte des trajectoires actuelles (c’est pire), ou encore en tenant compte des boucles de rétroaction qui pourraient déclencher un emballement climatique auquel personne ne pourrait faire face.

Mobilisation

Alors des gens se sont mobilisés. Des jeunes notamment, ne voyant plus d’avenir pour eux. Elles et ils sont descendu·es dans la rue, massivement. Elles et ils ont identifié ce qui ne va pas dans le système économique, dans la société, dans la politique, dans notre façon de vivre, de vivre ensemble. Elles et ils se sont organisé·es, ont cherché des solutions, ont tenté de mobiliser le monde politique. Elles et ils ont proposé des moyens, tout en cherchant à renforcer la démocratie.

Il leur a été répondu timidement, souvent sur un ton paternaliste.

Et nous sommes en 2021. En 2050, à l’échelle planétaire, on ne devra plus émettre un seul kilo de CO2 qui ne peut pas être absorbé dans le même temps. La transformation du monde prendra du temps: à terme, plus d’énergie fossile, plus de produits chimiques qui détruisent le vivant, plus de gaspillage de ressources. Tout se jouera dans les dix prochaines années, durant lesquelles on doit réorienter et transformer nos modes de consommation et notre façon de vivre ensemble pour, finalement, avoir le temps de mener à bien la transition dans les domaines les plus difficiles avant 2050. C’est un travail monumental.

C’est un travail que nous ne pourrons pas faire dans le respect des gens et du vivant si l’on attend, si l’on repousse les changements. C’est un travail qui doit être accompli à tous les niveaux, de l’individuel jusqu’à la gouvernance mondiale, en passant naturellement par l’échelon communal.

Tout se jouera dans les dix prochaines années. La prochaine législature durera cinq ans et la composition des autorités communales sera figée tout ce temps. C’est maintenant qu’il faut agir, c’est maintenant qu’il faut s’engager.

Deux piliers

Nous avons donc choisi de nous engager en privilégiant le concept d’écologie intégrale, afin de réellement orienter les politiques publiques vers une durabilité forte, dans tous les domaines. Pas seulement pour protéger les petites fleurs.

Et comme des transformations radicales sont nécessaires, comme l’effort sera énorme pour toute la population, nous voulons que chacun·e soit fortement impliqué·e dans les choix à faire. Parce que si l’on sait pourquoi on fait un effort et si l’on a choisi comment le faire, on le fait! C’est ça, la démocratie participative, où l’on construit ensemble des solutions en adéquation avec les défis et les objectifs, mais aussi en adéquation avec les besoins de la population.

Un exemple type de démocratie participative est l’assemblée citoyenne, notamment sur le thème du climat.